Le Grand Palais Immersif fait peau neuve. Le Parisien révèle qu’une expérience artistique singulière ouvrira ses portes d’ici peu. Du 4 novembre 2024 au 6 avril 2025, le Grand Palais Immersif à la Bastille accueillera la première grande exposition parisienne de Miguel Chevalier, figure de proue de l’art numérique. Baptisée « Pixels », cette exposition promet une plongée vertigineuse dans un univers où réel et virtuel s’entremêlent, interrogeant notre relation à la technologie.
Un labyrinthe numérique grandeur nature. Sur 1200 m² répartis sur deux étages, l’exposition offre une immersion totale dans l’univers visionnaire de Chevalier. Les œuvres présentées, allant d’installations interactives à des sculptures réalisées par impression 3D, en passant par des œuvres lumineuses, explorent des thématiques contemporaines telles que la surveillance, l’identité numérique et la relation entre l’humain et la machine.
L’art à l’ère du tout numérique : une perte d’authenticité ?
Le pixel, nouveau pinceau de l’artiste moderne ? Cette fusion grandissante entre art et technologie soulève des questions. L’omniprésence du numérique dans l’expérience artistique ne risque-t-elle pas de dénaturer l’essence même de l’art ? L’exposition « Pixels » aborde cette problématique en explorant justement les frontières entre réel et virtuel. Elle invite les visiteurs à réfléchir sur la nature changeante de notre perception du monde à l’ère numérique, tout en offrant une expérience sensorielle unique.
La ligne et le pixel : cartographie d’un monde connecté. L’exposition s’articule autour de deux thèmes principaux : la ligne et le pixel. À travers cette dualité, Chevalier explore les réseaux invisibles qui façonnent nos vies quotidiennes, qu’il s’agisse de flux de communication, de données ou de phénomènes cosmiques. Cette exposition marque ainsi une étape importante dans l’évolution de l’art contemporain, invitant le public à repenser sa relation avec la technologie et l’art à l’ère de l’intelligence artificielle.
Crédit Miguel Chevalier / Pixels