Nous nous apprêtons à présenter Pimento, une start-up française qui, depuis octobre 2022, redessine le paysage de la création (design, marketing, publicité, animation…) avec son utilisation ingénieuse de l’IA générative. Cette plateforme, pas comme les autres, offre aux agences, studios d’animation et marques un chemin plus rapide et plus lumineux pour concrétiser leurs visions créatives. Avec une levée de fonds de 3 millions d’euros, Pimento s’affirme dans le paysage de l’IA, guidant les équipes créatives du premier jet d’idées jusqu’à la réalisation finale, tout en fluidifiant le processus souvent sinueux de la création.
Dans cette partie, où l’IA mène l’interview, nous accueillons Florent Facq, cofondateur de Pimento. Avec lui, nous allons explorer comment Pimento facilite l’exploration de multiples directions créatives rapides, transformant un simple brief en un bouquet d’images, de textes et de couleurs personnalisés. Florent nous partagera non seulement les dessous de cette aventure technologique, mais aussi sa vision sur l’interaction future entre les créatifs et l’IA, une danse entre intuition humaine et intelligence artificielle.
Florent, pourrais-tu nous décrire l’essence de Pimento et ce qui la rend unique dans l’univers de l’IA générative ?
F • L’essence de Pimento, c’est d’accompagner les équipes créatives en leur mettant à disposition des compagnons créatifs personnalisés. On leur permet de passer rapidement d’un brief à une intention créative forte.
Les équipes créatives font toutes face aux mêmes défis : définir correctement leur projet (une marque, un film, une campagne marketing…), itérer efficacement et converger vers une intention artistique forte. Ces processus sont souvent fastidieux et ne permettent pas un nombre suffisant d’explorations : les résultats ne satisfont pas le niveau d’exigence attendu.
Tous nos algos sont personnalisés en fonction du projet de l’utilisateur, utilisent à la fois l’image et le texte, et sont accessibles via une interface qui n’est pas un chat, plus adaptée au travail créatif.
Quelle étincelle a donné naissance à Pimento ? Raconte-nous l’histoire de ses débuts et ce qui a motivé ton équipe à se lancer dans cette aventure.
F • La première étincelle, c’était lors d’un déjeuner avec Tomás, mon cofondateur, que je connais depuis plus de 10 ans. On était très alignés sur notre passion pour le travail créatif et notre envie de mettre nos compétences au service des industries créatives. C’était au restaurant “3 fois plus de Piment”, à Paris – d’où le nom de la boîte, qu’on a décidé de créer juste après avoir payé l’addition !
La seconde étincelle, c’est après avoir parlé à de très nombreux créatifs. On a compris que l’avenir du métier n’était pas dans de la production plus rapide ou une distribution plus efficace, mais dans des processus créatifs encore plus poussés, qui donnent naissance à des projets encore plus ambitieux et singuliers.
Avec Pimento actuellement en phase bêta, quels sont les retours les plus marquants que vous avez reçus ? Y a-t-il eu des surprises ou des révélations inattendues ?
F • Un projet créatif, c’est bien plus que la simple génération d’une image. C’est un univers à part entière, une intention qui se développe sur de très nombreux supports, qui prend en compte des références… Le fait de permettre de la personnalisation poussée des algos (à la fois textes et images) et une interaction simple et fluide replacent le créatif dans ce qu’il sait faire au mieux : arbitrer dans l’abondance, décider d’une ou plusieurs intentions et approfondir une direction. Le retour qu’on a le plus souvent, notamment de créatifs qui peuvent être réticents face à l’IA, c’est cette prise de conscience de l’utilité que peut avoir l’IA dans leur processus de création.