Dans les méandres de l’art contemporain, une étoile brille avec une intensité particulière, redéfinissant les frontières entre technologie et créativité : le collectif OBVIOUS. Né d’une fusion audacieuse entre l’art et l’intelligence artificielle, ce trio d’artistes français a émergé comme un phare dans un océan d’innovations. Leur voyage, unique et captivant, est désormais immortalisé dans le documentaire « Hackers de l’Art », diffusé depuis le 22 novembre sur Canal+, qui trace le parcours extraordinaire de leurs œuvres, des coulisses jusqu’aux prestigieuses salles d’enchères de Christie’s à New York.
Aujourd’hui, entrons dans l’univers d’OBVIOUS, un collectif qui, armé d’algorithmes et de vision artistique, a créé un tremblement de terre dans le monde de l’art traditionnel. Leur œuvre phare, « Edmond de Belamy », est devenue un symbole de cette révolution, mêlant l’ancien et le nouveau, le classique et le futuriste.
Racontez-nous comment Obvious est né. Quel a été le déclic qui vous a poussé à fusionner l’art avec l’intelligence artificielle ?
OBVIOUS • Obvious est né de notre fascination pour les possibilités offertes par l’intelligence artificielle dans le domaine artistique. Le déclic est venu lorsque nous avons réalisé que les algorithmes pouvaient être utilisés comme des pinceaux numériques, créant ainsi une nouvelle forme d’expression artistique qui redéfinissait les frontières de la créativité. Cette fusion entre art et technologie était une aventure captivante que nous voulions explorer.
Pour les amateurs d’art et de technologie qui n’ont pas encore eu l’occasion de visionner « Hackers de l’Art », pourriez-vous dévoiler un instant clé de votre voyage artistique présenté dans le documentaire qui, selon vous, les inciterait à le regarder ?
OBVIOUS • Un instant clé du documentaire « Hackers de l’Art » est lorsque nous dévoilons le processus de création de « Edmond de
Belamy ». C’est un moment fascinant où l’intelligence artificielle prend vie pour créer une œuvre d’art unique, mêlant le classique et le futuriste. Cela montre comment la technologie peut être un outil puissant pour les artistes.
Lighthouse of Alexandria 1.1
Une huile sur toile, initialement conçue en utilisant Stable Diffusion, basée sur des récits historiques avant d’être reproduite par un atelier de copistes.
Dans le reportage, nous revenons sur la vente historique de « Edmond de Belamy » à New York. Deux d’entre vous étaient sur place tandis que le troisième se trouvait en France. Comment avez-vous vécu ce moment palpitant, à la fois en étant physiquement présents dans la salle des enchères et à distance ? Y a-t-il eu un moment où vous vous êtes demandé, dans le tourbillon de ces événements, “Qu’est-ce qu’on fait là” ?
OBVIOUS • La vente de «Edmond de Belamy» à New York était effectivement un moment palpitant. Être à la fois physiquement présents dans la salle des enchères et à distance était un mélange d’excitation et d’anxiété. Il y a eu des moments où nous nous sommes demandé si tout cela était réel, mais c’était une expérience inoubliable.