Dans le monde du ski, l’innovation ne se limite plus aux équipements sportifs ou à l’infrastructure des pistes. Val Thorens, la station qui s’épanouit à la cime des Alpes françaises, nous démontre que l’avant-garde peut également se nicher dans la stratégie de communication. Avec l’adoption récente de l’intelligence artificielle pour façonner ses campagnes publicitaires, Val Thorens fusionne tradition et technologie, présentant une nouvelle approche dans le domaine du marketing touristique. Au cours de notre échange avec Thibaut Loubere, Responsable marketing de Val Thorens, nous explorons les origines de cette décision audacieuse, la réception publique de ces campagnes dans l’ère du temps, et l’empreinte digitale que pourrait laisser l’IA sur le futur enneigé de Val Thorens.
Thibaut, pourriez-vous nous éclairer sur les premières étincelles qui ont donné vie à l’idée d’incorporer l’intelligence artificielle générative dans vos stratégies marketing pour Val Thorens ?
T.L • Au sein de l’Office de tourisme nous réalisons énormément de veille tant concurrentielle que stratégiques. Ainsi lorsque nous avons commencé à voir sortir les essais des différentes IA de génération d’image, nous avons souhaité essayer de créer des visuels percutants.
Comment avez-vous perçu la réaction des internautes suite à la diffusion de vos campagnes générées par IA ?
T.L • Nous avons eu de très bons retours notamment de professionnels du marketing sur des pages Instagram et LinkedIn qui ont partagé cette campagne.
Il arrive que l’intelligence artificielle, dans ses tentatives créatives, nous propose des résultats pour le moins inattendus. Avez-vous dû engager un processus de post-production conséquent pour aligner les productions de l’IA avec la vision que vous aviez pour vos campagnes ?
T.L • Nous avons dû travailler énormément les prompt avec plus de 250 générations car au début l’IA générait des bâtiments qui ne correspondaient pas avec le style de Val Thorens. Ensuite nous avons travaillé avec une autre IA pour upscaler (agrandir sans perte de détail) les images car la campagne était prévue pour un affichage print et nécessitant une qualité d’image suffisante. Enfin il y a eu un processus de post-production pour intégrer au mieux nos productions dans une image réelle (uniquement sur le visuel du Meilleur du Ski).